Les capacités augmentent, et les prix diminuent petit à petit : la technologie SSD (
Solid State Drive) serait-elle en passe de se démocratiser ? Le japonais Toshiba vient ainsi d'annoncer la mise au point d'un dispositif de stockage de type SSD, qui utilise donc des modules de mémoire Flash en lieu et place des plateaux magnétiques des disques durs traditionnels, affichant une capacité de 256 Go. Utilisant une interface de type SATA II (3 Gbps), ce disque adopte le format 2,5 pouces, et offrirait selon le fabricant des performances de 120 Mo/s en lecture, contre 70 Mo/s en écriture. Toshiba n'indique pas quel est le poids de ce disque, référencé sous l'appellation THNS256GE8BC, mais vante son extrême finesse : 3 millimètres, qui le prédisposerait à l'intégration dans des ordinateurs ultraportables comme son R500. Aucun prix n'a encore été communiqué pour ce modèle, dont la production devrait débuter dans le courant du quatrième trimestre.
Toshiba évoque par ailleurs la mise au point de modules de mémoire Flash de dimensions réduites, destinés à être implémentés dans des machines de type netbooks, qu'ils soient directement soudés sur la carte mère de la machine ou connectés au moyen d'une interface comme le PCI-Express. Déclinés dans des capacités de 8, 16 et 32 Go, ces modules affichent des débits de l'ordre de 80 Mo/s en lecture et de 50 Mo/s en écriture. Comme les puces utilisées dans le disque 256 Go, ces modules reposent sur des cellules de type MLC (
Multi Level Cell), qui offrent des performances inférieures à celles des cellules SLC (
Single Level Cell), mais reviennent bien moins cher à produire. Aucune information n'a été donnée quant à la durée de vie de ces modules.
