L'heure des firmwares alternatifs pour la Freebox de Free n'est pas encore venue, mais une initiative allant dans ce sens vient d'être prise par un des ingénieurs en charge de son développement, Maxime Bizon. Ce dernier vient en effet de publier une partie du code source utilisé par la « box » de la filiale Internet d'Iliad, avec l'accord de cette dernière. Relatif aux différentes entrées sorties des processeurs Broadcom de la famille BCM63xx, ce pan de code a d'ores et déjà été intégré au projet OpenWRT, qui vise à concevoir des firmwares alternatifs libres (GNU Linux) pour divers routeurs et modems routeurs. A terme, il pourrait également profiter à d'autres box du marché, puisqu'Orange ou SFR Neuf utilisent également des composants signés Broadcom.
Une démarche inattendue ? Free entretient en effet depuis fin 2006 un petit différend avec la division française de la Free Software Foundation, qui lui reproche l'utilisation d'un noyau Linux dont il ne redistribue pas le code source, contrairement aux principes de la licence GPL. Fin 2007, le FAI avait également été attaqué par un groupe de développeurs de logiciels libres pour des raisons similaires. Si la nouvelle est bienvenue pour la communauté open source, elle ne devrait pas permettre la conception de firmwares alternatifs pour la Freebox. Celle-ci est en effet considérée par Free comme partie intégrante de son réseau et ne doit donc en aucun cas être modifiée par l'utilisateur final.