Le système en question répertorie le contenu illégal de différentes sources en attribuant à chaque fichier un numéro unique. Michael Speck explique que « quand la technologie du FAI identifie un lien à caractère illicite, ce dernier est bloqué et le lien est cassé ». L'utilisateur se voit alors proposer plusieurs manières d'obtenir ce fichier de manière légale. « Aucune information n'est collectée » ajoute Speck, « tout est basé sur l'identification du contenu [...] la vie privée est complètement protégée ».
Si un tel filtrage paraît bien ambitieux, notons que ce système ne fonctionne pour l'instant que sur les logiciels basés sur Gnutella tels que LimeWire ou Shareaza, laissant donc la voie libre au logiciel BitTorrent. Cependant, certains acteurs se méfient déjà de potentielles violations de la vie privée. David Vaile, acteur majeur de la fondation australienne de la protection de la vie privée, déclarait que les archives d'activités pourraient être utilisées à mauvais escient, notamment par les industries de la musique souhaitant entamer rapidement des procédures judiciaires contre un internaute