La loi américaine ne rend pas YouTube responsable des vidéos qui sont postées par les internautes, et ces derniers ne se privent pas d'utiliser la plateforme pour diffuser des contenus soumis au droit d'auteur. Objet de multiples procédures judiciaires, dont la plus importante a sans doute été initiée par le groupe Viacom qui réclame jusqu'à un milliard de dollars à Google, YouTube doit trouver le moyen de concilier respect des lois en vigueur, intérêt des ayants droits et habitudes des internautes.
En vertu de l'accord passé avec la MGM, YouTube pourra diffuser légalement certains films produits par le studio. Dans un premier temps, seuls quelques longs métrages anciens et divers contenus TV sont concernés, mais les deux partenaires devraient rapidement étendre cette offre s'ils y trouvent tous deux leur compte. En parallèle, la MGM devrait avoir la possibilité d'incorporer des publicités, ou de supprimer, les contenus lui appartenant qu'elle détecte sur YouTube. Les modalités du partage de revenus entre YouTube et MGM n'ont pas été dévoilées, mais certaines sources estiment que jusqu'à 70% des recettes pourraient être reversés au studio.