Le dégroupage total qui permet de s'affranchir complètement de l'opérateur historique téléphonique (France_Télécom) continue sa progression. Fin juin, l'Hexagone comptait 255 584 lignes téléphoniques totalement dégroupées, le deuxième trimestre 2005 a donc enregistré une hausse importante de 68% de cette technique d'accès liée à l'ADSL et à la téléphonie classique.
Le dégroupage partiel progresse également, le nombre de lignes partiellement dégroupées était de 2 073 942 à la fin du mois de juin, ce chiffre est en hausse de 10% pendant le second trimestre 2005. L'Arcep (ex-ART) précise dans son communiqué : « on observe depuis quelques mois un tassement de l'extension géographique du dégroupage en métropole ». Le nombre de répartiteurs a augmenté, il est désormais de 976 dont 944 en métropole. Autour des zones qu'ils ont déjà dégroupées, les opérateurs consolident leur couverture, mais cette extension reste malheureusement limitée.
L'Arcep espère que plus de 500 000 lignes seront totalement dégroupées d'ici la fin de l'année. Le dégroupage commence donc à jouer un rôle important chez les opérateurs, un bon point pour favoriser la concurrence et offrir de meilleurs avantages prix/services aux consommateurs.