D'après Symantec toujours, le délai entre la découverte d'une faille et sa correction atteint maintenant six jours. Toutefois aucune indication dans le rapport ne tend à mettre en avant la réactivité de Microsoft ou de la fondation Mozilla. Symantec se laisse aller à reconnaître qu'aucune des failles de Firefox n'a été exploité aussi largement que celles d'Internet Explorer, mais la firme estime que cette situation devrait changer les navigateurs alternatifs devenant de plus en plus répandus.
Dans son rapport Symantec oublie toutefois un détail qui a son importance. Tandis que la fondation Mozilla doit encore corriger trois vulnérabilités connues de Firefox, Microsoft a près de 19 failles connues, répertoriées et toujours non corrigées selon Secunia. Dans son rapport, Symantec note que l'utilisation des failles dans les navigateurs devient le point d'entrée principal pour le piratage des systèmes alors que l'éditeur observe une tendance qui se développe : l'utilisation d'une faille par les hackers comme un moyen de gagner de l'argent.