Ce dernier semble premièrement très remonté par la baisse du prix de l'acheminement d'un appel vers un mobile, jugé comme étant un « élément important du revenu des opérateurs mobiles », précise-t-il à l'occasion d'un entretien paru dans Le Figaro. Car en terme de financement, « cette décision nous fera perdre près d'un demi-milliard d'euros de chiffre d'affaires. [...] La France est déjà le pays d'Europe ou la terminaison d'appel est la plus faible. [...] Il est important que l'Arcep revoie son projet ! », ajoute-t-il.
Pour rappel, Luc Chatel, le secrétaire d'État chargé de l'Industrie et de la consommation, jugeait il y a peu que « le tarif de la terminaison d'appel mobile a historiquement été fixé à des niveaux élevés pour contribuer au financement des réseaux mobiles et à la baisse des prix du mobile. Ces réseaux étant aujourd'hui en grande partie amortis, il n'est pas anormal que les niveaux de tarifs de la terminaison d'appel mobile rejoignent progressivement ceux du fixe ».
Reste à savoir comment SFR mènera de front tous ces sujets en parallèle de la crise économique mondiale qui pourrait également faire diminuer le taux de recrutement de nouveaux clients de l'opérateur, qu'il s'agisse d'activités fixe (SFR / Neuf Cegetel) ou de mobile.