Par un procédé pour le moment inconnu, des hackers ont effectivement trouvé le moyen de rediriger par défaut les mobinautes qui désirent surfer sur certains sites web. Si un mobinaute désire ainsi accéder à la page de « google.com », il pourrait être automatiquement redirigé sur une autre page, autorisant alors tous les procédés d'hameçonage (phising) ou de virus mobiles.
C'est d'ailleurs cette deuxième solution qui a été utilisée ici, la faille de sécurité du navigateur Chrome Lite redirigeant le mobinaute vers un site censé permettre de télécharger un anti-virus. A noter concernant la sécurité mise en place sur Android que les applications potentiellement « hackées » ne permettent d'accéder qu'aux données de ces mêmes applications.
Une faille dans le navigateur web ne permettrait pas ainsi d'accéder aux contacts ou mails des mobinautes. Toujours est-il qu'il reste à savoir désormais quand Google va proposer une nouvelle rustine pour rendre son système Android moins « permissif ».