Qualcomm indiquait effectivement dans le cadre de l'European Innovation Showcase par le biais de son directeur marketing et chef produit Jean Varaldi que les netbook fonctionnant sous Snapdragon réunissaient le meilleur de la téléphonie mobile, toujours allumés et prêt à communiquer, avec les capacités des ordinateurs portables. L'importante autonomie autorisée par cette plateforme permettrait effectivement de conserver la machine en état de marche en permanence, autorisant notamment le push mail ou d'autres fonctions semblables, choses que ne permettent pas les netbooks sous plateforme Intel Atom.
Inventec s'est ainsi de nouveau associé à Qualcomm et a présenté un ultra-portable au nom de code Alaska, une machine intégrant une puce Snapdragon QSD8250 mono-cœur. Mesurant à peine plus d'un centimètre d'épaisseur et accusant seulement 800 grammes sur la balance, cet ordinateur profite de la très faible consommation du système mono-puce et de la très faible dissipation thermique qui en résulte. Aucun ventilateur ni même aucune grille d'aération ne sont en effet nécessaires, tandis que l'autonomie pourrait grimper à une journée de travail entière (8 à 9 heures).
La machine s'articule autour d'un écran tactile d'une diagonale de 8,9 pouces surmonté d'une webcam et se transforme en tablette grâce à une charnière rotative. Elle présente un clavier complet et un dispositif de pointage optique semblable à ceux qu'on retrouve de plus en plus sur les smartphones, ce dernier n'étant en revanche pas fonctionnel pour le moment. Un connecteur propriétaire, deux ports USB, une sortie casque, une entrée microphone et deux connecteurs d'antennes externes (TV et GPS) sont par ailleurs disposés sur la tranche arrière.
Il fait appel à une distribution Linux spécialement adaptée à l'architecture ARM du processeur. Un navigateur Internet nommé Coolfox, le célèbre lecteur multimédia Totem et une suite bureautique compatible Microsoft Office sont disponibles, entre autres. Sur ce prototype, le processeur à 1 GHz montre des signes de faiblesse sur le navigateur et sur la suite bureautique notamment qui mettent tout deux de longues secondes à se charger. En revanche, le décodage matériel des vidéos en haute définition 720p fonctionne, et en silence !
Rappelons qu'il s'agit d'un prototype qui ne verra probablement jamais le jour sous cette forme et qu'aucune date ni tarif précis ne sont encore connus. On sait en revanche que les premiers dispositifs basés sur cette plateforme devraient être disponibles au cours de l'été 2009.