« Nous prenons une connexion Bluetooth classique, à partir des protocoles, profils et autres éléments architecturaux du Bluetooth, et la faisons passer lorsque c'est nécessaire sur une transmission radio de type 802.11 pour envoyer une importante quantité de données plus rapidement. Puis la connexion revient sur le traditionnel Bluetooth radio pour une gestion de la consommation électrique et des performances optimales », expliquait en début d'année Michael Foley, directeur exécutif du Bluetooth SIG.
Depuis, l'idée a fait son chemin, et devrait déboucher sur une véritable implémentation dès 2009, au sein d'une nouvelle version de la spécification, dont on suppose qu'elle pourrait porter le nom de Bluetooth 2.2. Dans un premier temps, l'objectif serait de multiplier par dix les débits du Bluetooth actuel, qui plafonne pour mémoire à 3 Mb/s grâce aux apports du WiFi 802.11g. Pour le SIG, cette solution présente un avantage de taille : bon nombre d'appareils présentent déjà aujourd'hui une double compatibilité WiFi / Bluetooth. Sur la fin de l'année, le Bluetooth SIG ambitionnerait de multiplier ces débits par 100 au moyen de l'UWB (480 Mb/s théoriques).