Il s'agit de limiter automatiquement la vitesse du véhicule en fonction des limitations de vitesse en vigueur, en faisant cohabiter un dispositif de positionnement par satellite (GPS), une cartographie précise du Royaume-Uni recensant toutes les limitations de vitesse et le système de régulation et limitation de vitesse du véhicule.
Facultative et volontaire, son installation permettrait d'après une commission indépendante au ministère des transports de réduire de 29% les accidents avec dommages corporels, tout en réduisant la consommation et les émissions de gaz carboniques. Une fonction permettant de passer outre la limitation en cas d'urgence, par désactivation manuelle du dispositif ou par une pression maximale sur la pédale d'accélérateur, serait évidemment intégrée.
Claire Armstrong de l'association Safe Speed revendique quant à elle que de tels systèmes ne retiennent pas l'attention des conducteurs qui sont moins alertes et sont plus dangereux tout en créant des ralentissements. Les avertisseurs de radar et les indications de limitations de vitesse sont néanmoins deux fonctions plébiscités par les consommateurs sur les système de guidage, d'après une étude du cartographe Navteq publiée sur Mobinaute, et ils gagneraient probablement à se démocratiser et à mieux s'interfacer dans les véhicules, directement par projection sur le pare-brise par exemple (HUD).
Contrairement au gouvernement français qui a décidé de mettre la technologie au service de la répression il y a quelques années en multipliant les cabines radar automatiques, au profit d'une lente réduction des accidents et d'une forte montée des revenus, le gouvernement britannique met cette fois l'accent sur la prévention. L'avenir nous dira laquelle des deux approches est la plus efficace.