L'information a massivement été relayée et le site a enregistré ce qui sera vraisemblablement sa plus forte audience de tous les temps (encore qu'il ait probablement eu de fortes audiences dans le cadre du procès du tunnel du Mont-Blanc), mais il a rapidement croulé sous la demande, avant de fermer ses portes dans la matinée du 5 janvier. Alors que tout portait à croire qu'il s'agissait d'un piratage, les utilisateurs du forum de la communauté Ubuntu francophone ont mené l'enquête et découvert qu'il s'agissait en fait d'un malheureux concours de circonstances.
Le site du TGI de Bonneville est le fruit d'une prestation réalisée par l'agence Six Degrés, qui s'est chargée de réaliser le site Internet mais aussi et surtout de l'héberger. Il y aurait en fait eu un cafouillage suite à un changement de serveur, opération délicate s'il en est, lors duquel l'adresse IP utilisée auparavant pour le site du tribunal n'a pas suivi le déménagement et s'est mise à pointer vers un petit serveur privé hébergé par OVH.
Depuis la découverte du fin mot de l'histoire, tout est rentré dans l'ordre, mais l'histoire ne dit pas ce qu'il adviendra du possesseur du serveur qui hébergeait les contenus illicites, ni combien d'internautes ont pu se procurer ces contenus aux yeux et à la barbe de la justice française.