Quoi qu'il en soit, à travers cette initiative, Cisco, longtemps perçu comme un « plombier de l'internet », réaffirme son intention d'élargir son offre bien au-delà des réseaux. Il est probable que son arrivée sur le marché du serveur, estimé à 50 milliards de dollars, bouleverse la relation de « coopétition » établie entre Cisco et les groupes informatiques américains cités plus haut, Sun en particulier. En effet, le groupe informatique est également très présent dans les logiciels de virtualisation de serveurs, au côté d'acteurs comme VMware, Citrix (XenSource) et Microsoft.
Chez Cisco, on reste zen. « La problématique est la suivante : comment virtualisons-nous le centre de données (data center) dans son intégralité », a indiqué Padmasree Warrior, directrice technique du groupe, au New York Times. « Nous proposerons une gamme de produits qui nous permettra de réaliser cette transition ». D'après le NYT, Cisco devrait lancer ses serveurs en mars 2009.