Mercredi, la commission mixte paritaire (CMP) qui réunit députés et sénateurs procèdera aux derniers arbitrages relatifs à la loi sur la réforme de l'audiovisuel. Elle devra alors décider de confirmer ou d'infirmer la hausse de la redevance TV de 116 à 120 euros, approuvée à une large majorité par le Sénat. La CMP aura également à se prononcer sur la question de l'extension de l'assiette de cette redevance aux ordinateurs, là encore votée par les sénateurs.
Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, qui s'exprimait dimanche dans les colonnes du quotidien Le Parisien / Aujourd'hui en France, a affirmé que le chef de l'Etat ne soutenait pas ces deux mesures.
« La position de Nicolas Sarkozy est claire: il est hostile à l'augmentation de la redevance », a déclaré Claude Guéant. « Il admet en revanche l'actualisation sur l'inflation », a-t-il concédé, avant d'ajouter, « Ceci dit, s'il y a une augmentation d'un ou deux euros, ça ne sera pas la fin du monde ». « Le gouvernement trouve que c'est dommage », a-t-il en outre affirmé, au sujet de l'extension de la redevance aux ordinateurs.
Pour parvenir au consensus, la CMP pourrait décider de couper la poire en deux, et de se prononcer en faveur d'une augmentation de deux euros de la redevance, qui passerait donc de 116 à 118 euros. Réponse demain, 28 janvier.