Les réseaux mobiles n'ont pas été épargné par « Klaus », la violente tempête qui a frappé, le 24 janvier dernier, le sud-ouest de la France. Parmi les centaines de milliers de foyers français immédiatement privés d'électricité, d'eau ou de ligne téléphonique, nombreux sont les sinistrés ceux qui ont également découvert qu'ils ne pouvaient pas utiliser leur mobile.
Dans un communiqué, France Telecom indique mardi que de 10 à 60% de son réseau de téléphonie mobile sont encore déficients dans les zones géographiques concernées, qui couvrent l'essentiel des régions Aquitaine, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. « Le nombre de relais mobiles Orange hors service a diminué de moitié. Il est passé de 1000 à 480 (12 % du nombre total de sites sur la zone) », souligne toutefois l'opérateur.
Même topo chez SFR ou Bouygues, pour qui respectivement 350.000 et 60.000 abonnés étaient encore privés de réseau lundi soir. Dans la majorité des cas, les interruptions de service ont été provoquées par la coupure de l'alimentation électrique des antennes relais qui sous-tendent le réseau mobile.
Klaus, dont la violence évoque, pour Météo France, la tempête de 1999, aurait selon une estimation provisoire de la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA), provoqué au moins 600 millions d'euros de dégâts.