A l'heure de l'intervention de Nathalie Kosciusko-Morizet au forum Netexplorateur 2009, l'Association française des éditeurs de logiciels appelle le gouvernement à placer le numérique au cœur de la relance.
Relier le plan numérique 2012 au plan de relance, conformément aux voeux de la secrétaire d'Etat en charge de l'économie numérique, NKM, est un premier pas. Quoi qu'il en soit, l'Afdel regrette « que les difficultés que connaissent les entreprises françaises n'aient pas été envisagées à l'aune des contributions possibles du numérique à leur développement. » Prêchant pour sa paroisse, l'association affirme que « le numérique, et le logiciel en particulier, est un véritable remède anticrise », « une source d'économies et de gains de productivité, un acteur majeur du développement durable. »
En outre, aux yeux de l'Afdel, le gouvernement Fillon pourrait s'inspirer de la nouvelle administration américaine « qui souhaite mettre l'IT au cœur de son 'new deal' (SIC) : haut débit généralisé, ordinateurs dans les écoles, données médicales informatisées, Green IT. » Ces sujets, ajoutent l'organisation, ont également été identifiés dans le cadre du plan numérique français « mais ne semblent pas figurer au rang des priorités de la relance ! »
L'Afdel, qui compte parmi ses membres Cegid, Dassault Systèmes, Exalead et Microsoft France, conclut : « notre pays n'occupe que le 21e rang mondial de l'adoption des technologies de l'information et de la communication. Une réalité qui se paye en points de PIB, car l'économie numérique croit deux fois plus que le reste de l'économie. » Avant de conclure : « le plan numérique 2012 doit désormais se lire à la lumière de la crise et se traduire par des mesures appuyées sur des financements spécifiques. »