Free souhaite effectivement devenir le quatrième opérateur mobile français et confirme son attrait pour les fréquences qui seront attribuées à un nouvel entrant dans les prochaines semaines.
Le fournisseur d'accès à Internet alternatif se dit ainsi « prêt à payer » les 210 millions d'euros que ces dernières devraient coûter, ne « s'interdisant pas d'être aussi candidat » pour les deux autres blocs qui seront attribués lors d'un deuxième appel d'offre, au mois de mars d'après les Échos.
Xavier Niel pointe directement du doigt « l'oligopole » des trois opérateurs de téléphonie mobile historique et précise que Free compte couvrir l'ensemble de la population rapidement, à condition de gagner de l'argent : « Nous n'allons pas attendre vingt ans de profits pour nous poser la question des zones blanches ».
Le prix définitif de la quatrième licence devrait être dévoilé à l'issue de deux débats consultatifs menés aujourd'hui à l'Assemblée et au Sénat.