Vendues quelques euros pour concurrencer (avec succès) Linux, ces licences au rabais de Windows XP cannibalisent en revanche vraisemblablement les ventes de Windows Vista, plus rentables. Et ce en dépit des limitations imposées par Microsoft pour la livraison de son ancien système d'exploitation.
En préparant une édition allégée de Windows 7 en plus des six éditions de son prochain système d'exploitation, la firme de Redmond espère bien mettre un terme au long règne de Windows XP. Elle compte aussi et surtout inciter les consommateurs à opter en option pour l'une des autres éditions, moyennant finance. En livrant les netbooks sous Windows 7 Starter, édition dépourvue de l'interface Aero et limitée à l'exécution de trois applications en simultanée, et en simplifiant au maximum le processus de mise à niveau, Microsoft souhaite inciter les utilisateurs à repasser en caisse.
Cette simplification du système de mise à niveau laisse présager que Windows 7 (ou son disque d'installation) incorporera toutes les fonctions et qu'elles seront simplement débloquées en fonction de la licence en cours de validité. De là à penser que les bidouilleurs s'en donneront à cœur joie...
Pour Michael Silver du cabinet d'études américain Gartner, « Microsoft ne compte pas réellement vendre l'édition Starter, elle n'existe que pour pouvoir revendiquer une offre très abordable ». Paul Otellini, PDG d'Intel, a pour sa part du mal à comprendre la stratégie de son partenaire de longue date et craint que « la mise à niveau soit difficile pour diverses raisons ». Aucune information concrète n'a cependant été révélée quant à la tarification des différentes éditions de Windows 7.