Dépôt d'un dossier de candidature fin mai, décision du gouvernement au quatrième trimestre : si sa candidature est retenue, Free entreprendra rapidement de déployer les prémices de son réseau, avec comme objectif d'atteindre le plus rapidement possible une couverture de 25% de la population, seuil à partir duquel l'opérateur pourra mettre en place des accords d'itinérance avec ses concurrents.
« Notre objectif, c'est d'avoir le plus rapidement notre réseau, ouvrir notre offre commerciale dès que l'on a les accords d'itinérance, puis profiter des avancées technologiques, d'abord la 3G, mais aussi le LTE », résume Maxime Lombardini. De Wimax en revanche, il n'est plus vraiment question pour l'instant. Déployée dans le XVe arrondissement parisien, cette technologie pourtant prometteuse semble pour l'instant écartée de la stratégie d'Iliad, faute d'une véritable offre de terminaux compatibles selon Xavier Niel.
Partage des points hauts où sont situées les antennes, et partenariats avec des acteurs disposant déjà des infrastructures et autorisations nécessaires permettront un déploiement rapide, assure-t-on chez Iliad. La forte fidélité des « freenautes » et la mise en place d'offres innovantes -sur lesquelles aucun détail n'a été donné, devra faire le reste. Reste à trouver le milliard d'euros nécessaire à la conduite d'un projet qui vient s'ajouter aux ambitions de Free dans la fibre optique.