Skype, Microsoft, Google et cie veulent protéger la VOIP en Europe

Guillaume Belfiore
Par Guillaume Belfiore, Rédacteur en chef adjoint.
Publié le 06 avril 2009 à 12h43
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Vendredi dernier, nous apprenions que l'opérateur T-Mobile en Allemagne avait décidé d'interdire ses clients d'utiliser le logiciel de voix sur IP Skype à partir de leur téléphone. Selon la firme, l'application serait en violation des conditions d'utilisation des forfaits mobiles mises en place en 2007. La position avancée par T-Mobile est d'ailleurs très ferme puisque les utilisateurs pourraient voir leur accès purement et simplement coupé.

Ces menaces ne sont pas au goût de tout le monde et les sociétés proposant des logiciels de VOIP se sont rassemblés afin de déposer l'affaire devant la Commission Européenne. Composé de Skype, Microsoft, Google ou encore Intel, le groupe Voice On the Net (VON) demande à ce que leurs sites Internet respectifs soient accessibles via les appareils mobiles sur des hotspots publics.

« Bloquer les applications vocales sur les appareils nomades, tel que l'a fait T-Mobile au travers de son annonce envers Skype et les iPhone en Allemagne, est largement défavorable aux consommateurs européens », explique les plaignants dans un communiqué officiel rapporté par Reuters.

De son côté T-Mobile avance que l'infrastructure de son réseau ne prend pas en charge les appels en VOIP et estime que cela drainera un trafic immense. Au mois de mai Skype devrait dévoiler une version de son application pour les terminaux Blackberry de Research in Motion.
Guillaume Belfiore
Rédacteur en chef adjoint
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