Le 4 février dernier, Bouygues Telecom a été condamné en appel à démonter une antenne-relais située dans le Rhône. Une première sachant qu'aucune étude ne permet à ce jour de démontrer l'impact sur la santé des ondes GSM émises par les antennes-relais.
Près de deux mois après le verdict de la Cour d'appel de Versailles qui s'est chargée de ce dossier, et alors que le 3ème opérateur mobile était condamné à démonter son antenne-relais sous peine de devoir débourser 500 euros par jour de retard, Bouygues Telecom a finalement décidé de se pourvoir en cassation. A la mi-février, c'est SFR qui a également été condamné une première fois à Châteauneuf-du-Pape, l'opérateur ayant fait appel.
Fin mars, ce sont enfin 5 nouvelles plaintes contre les opérateurs mobiles qui ont déposées à Paris (dans les 4ème et 6ème arrondissements) et en province (Quimper, Villeneuve-lès-Avignon, Nîmes). Pour rassurer riverains et industriels des télécoms, le gouvernement va tenir un « grenelle de la téléphonie mobile » à partir du 23 avril prochain pour discuter de l'impact éventuel sur la santé des ondes électromagnétiques.