En attendant la table ronde qui se tiendra le 23 avril prochain entre l'État, les associations et les opérateurs mobiles pour débattre de l'impact éventuel sur la santé des ondes électromagnétiques, Paris veut appliquer un principe de précaution.
Les antennes-relais sont une fois de plus remises en cause malgré la volonté de l'État de couvrir la totalité du territoire en téléphonie mobile d'ici 2011. Mais pour permettre aux 477 « zones blanches » qui ont été recensées en France de recevoir les signaux de la téléphonie mobile, il faudra investir dans des antennes-relais, bien souvent décriées par les riverains craignant pour leur santé.
Cette fois, c'est la ville de Paris qui a décidé de se rallier à ces derniers en exploitant des données chiffrées fournies par les Verts. Car ces derniers déclarent en effet qu'avec « 2 143 stations installées sur les toits et façades, les Parisiens sont particulièrement exposés » et demandent « l'application du principe de précaution ».
En conséquence de quoi Paris à demandé au gouvernement de « reconsidérer, notamment en zone dense » le niveau d'exposition maximal de ces antennes-relais comme le confirme l'AFP. En 2003, il était fixé pour Paris à 2 volts par mètre contre 41 à 61 dans le reste de la France ou 40 volts par mètre pour les pays de l'Union Européenne. A l'exception de 9 pays membres qui sont passés à un seuil de 3 volts par mètre.