Arguant que l'intégration d'Internet Explorer à Windows, respectivement navigateur web et système d'exploitation de Microsoft, porte préjudice aux logiciels concurrents, l'éditeur norvégien a déposé plainte en février dernier. L'exécutif européen qui scrute depuis des années les potentiels abus de position dominante du numéro un mondial du logiciel, a repris son bâton de pèlerin et transmis une nouvelle communication de griefs à la multinationale d'origine américaine.
La firme de Redmond, de son côté, a confirmé avoir obtenu un nouveau délai de la part de l'autorité européenne pour répondre à cette communication (statement of objections), suite à la publication d'un article du Financial Times. La réponse de Microsoft est attendue pour le 28 avril prochain.