Au sein du code HTLM d'une page web, il existe certains éléments qui, à l'heure actuelle, ne sont pas visibles pour l'internaute car non interprétés graphiquement. Le microformat permet d'identifier des données selon leur nature pour que celles-ci puissent être traitées par la suite sur un logiciel local. Ainsi, une carte de visite au format VCard sera automatiquement ajoutée au carnet d'adresses. Certains services web, tels que Gmail ou Yahoo! Mail, font usage de ces tags afin d'apporter une meilleure ergonomie à leurs services pour par exemple ajouter à son calendrier en ligne un événement reçu par email.
Le magazine ReadWriteWeb rapporte que lors de la conférence FOOcamp, Alex Faaborg, en charge du design chez Firefox, a présenté quelques démonstrations visant à conceptualiser l'interprétation des microformats par le navigateur.
M. Faaborg estime que Firefox pourrait agréger l'ensemble des données identifiées en tant qu'événements ou lieux géographiques. Dans le premier exemple ci-dessous, l'utilisateur procède à une recherche sur plusieurs sites Internet. De son côté, le navigateur organise les données au sein du panneau latéral. Par la suite ces données sont utilisées localement au travers den certaines applications comme Google Earth pour pouvoir être visualisées simultanément.
Le second exemple résulte d'une analyse de l'historique de navigation avec un filtre spécifique sur les microformats utilisés pour identifier les événements. Il en résulte alors un calendrier auto-généré organisant ces rendez-vous. L'interprétation des microformat sera-t-elle le nouveau champ de bataille de Mozilla ? Quoiqu'il en soit, cela contribuera certainement à lever certaines frontières entre le web et les applications locales.