Le très attendu Grenelle des ondes ouvre ses portes. Opérateurs, élus et associations se retrouvent ce jeudi au ministère de la santé, à Paris.
Cette table ronde « radiofréquences, santé et environnement » est l'occasion, pour les uns, de porter leur message « anti-ondes » sur la scène médiatique, pour les autres, de rappeler que les études scientifiques n'établissent pas la dangerosité des ondes électromagnétiques émises par les antennes-relais.
Quant à la ministre de la santé, Roselyne Bachelot-Narquin, elle devrait tenter d'apaiser les esprits sur un sujet sensible. Bouygues Telecom en a fait les frais. En février dernier, l'opérateur mobile a été condamné à démonter une antenne-relais à Tassin-la-Demi-Lune dans le Rhône.
Le ministère de la santé, avec le soutien des secrétariats d'Etat à l'économie numérique et à l'écologie, envisage « des mesures complémentaires en matière de recherche, d'expertise scientifique, d'information du public, de règlementation ou d'engagements volontaires », pour éclairer le débat. On note que les scientifiques n'ont pas été conviés à la première réunion de travail, mais qu'ils pourront l'être au cours de réunions ultérieures. C'est heureux.