Craigslist dans la ligne de mire de la justice

Ariane Beky
Publié le 18 mai 2009 à 17h11
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Le web à l'origine de tous les maux ? Moins d'une semaine après avoir annoncé supprimer sa section érotique, Craigslist, référence des petites annonces classées, pourrait faire l'objet d'une enquête et de poursuites aux Etats-Unis.

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Jim Buckmaster, CEO Craigslist
Comment en est-on arrivé là ? Sous la pression, Jim Buckmaster, président de Craigslist, a annoncé le 13 mai dernier la suppression de la rubrique 'services érotiques'. Cette dernière a toutefois été remplacée outre-Atlantique par une rubrique 'services adultes', censée éloigner les mineurs et ménager les sensibilités. L'Attorney General de Caroline du Sud, Henry McMaster n'a pas apprécié. Le juriste estime que Craigslist reste un outil de promotion de la prostitution. La polémique s'est amplifiée avec l'arrestation récente d'un étudiant accusé de l'assassinat d'une masseuse new-yorkaise qui avait publié une petite annonce sur Craigslist avant d'être tuée.

Jim Buckmaster a fait savoir dans un nouveau billet que ce changement « n'est pas suffisant et exige une enquête pénale » aux yeux de McMaster. Craigslist attend des excuses de la part de l'Attorney de Caroline du Sud.
Ariane Beky
Par Ariane Beky

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