La Commission européenne scrute depuis des années les potentiels abus de position dominante du numéro un mondial du logiciel. Elle a repris son bâton de pèlerin à la suite d'une plainte déposée en février dernier par Opera. L'enjeu ? L'intégration d'Internet Explorer à Windows, respectivement navigateur web et système d'exploitation de Microsoft. Cette combinaison porterait préjudice aux navigateurs concurrents.
Dans ce contexte, plutôt que d'imposer au numéro un mondial du logiciel de ne pas lier IE à Windows, l'Europe serait prête à exiger l'intégration de multiples navigateurs dans le système le plus répandu au monde, d'après « des sources proches du dossier » citées par le quotidien financier. Interrogé sur le sujet, un porte-parole de Microsoft a déclaré que le groupe s'engage à se conformer à la réglementation européenne. Grotesque ?