Initié par le ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire (Meeddat), ce projet encore à l'étude a déjà été présenté récemment aux opérateurs mobiles par Jean-Louis Borloo, l'actuel ministre du Développement durable. Son objectif ? augmenter de 2 à 5 euros le montant de l'éco-participation, obligatoire lors de l'achat d'un produit électronique neuf, et reverser ensuite cette « éco-taxe » supplémentaire au mobinaute qui ramènerait chez les opérateurs son mobile usagé.
Mais les opérateurs mobiles ne semblent pressés de l'appliquer si il venait à être officialisé. Car ces derniers craignent d'être obligés d'augmenter leurs effectifs uniquement pour le gérer dans de bonnes conditions. Et surtout, certains opérateurs comme Orange ont déjà mis en place des offres de recyclages permettant de racheter des téléphones usagés pour quelques dizaines d'euros.
Pour rappel, l'éco-participation a été lancée le 15 novembre 2006 dans le but d'améliorer le taux de recyclage des équipements usagés. Ceci en finançant le regroupement ainsi que l'acheminement des déchets d'équipements électriques et électroniques vers les différents sites de traitement. Mais visiblement, aux yeux du gouvernement, cela n'est pas encore suffisant pour régler le cas particulier des téléphones mobiles.
