Comme toute box qui se respecte, la Bewan iBox Femtocell réunit d'un même boîtier modem ADSL, routeur, point d'accès sans fil WiFi et gestion de la voix sur IP. A cet équipement classique s'ajoute une puce Femtocell, soit une mini antenne relais 3G, qui permet donc de se connecter à son réseau local à partir de tout téléphone mobile compatible. En théorie, il devient donc possible de passer un appel depuis son mobile en 3G, mais de profiter de sa box pour faire transiter la communication en voix sur IP, via le réseau ADSL, avec à la clé, de substantielles économies.
Là ne réside pas le seul intérêt pour le consommateur, puisqu'une box 3G est également capable de communiquer avec les réseaux mobiles. Une bonne façon d'assurer la continuité de service en cas de rupture de la connexion ADSL.
C'est toutefois sans doute l'opérateur qui a le plus gros à gagner dans l'affaire, puisque des box équipées de Femtocells lui permettraient de mailler bien plus étroitement son réseau mobile, chaque puce jouant alors le rôle d'une antenne relais capable de couvrir quelques dizaines, voire quelques centaines de mètres. S'il obtient la quatrième lience 3G, Free pourrait tout à fait envisager cette solution, qui lui permettrait d'offrir une véritable convergence fixe / mobile, tout en capitalisant sur son parc de quelque trois millions de Freebox.
Pour l'instant, aucun des opérateurs français n'exploite sa technologie. Même Bouygues, qui se dit premier sur le « quadruple play », ne dispose pas pour l'instant d'une box compatible 3G. On sait en revanche que tous étudient sérieusement la question. Bewan saura-t-il placer ses pions ?