Tout en précisant qu'Electronic Arts n'a pas délibérément provoqué cette fuite, John Riccitiello explique que les résultats observés sont intéressants à plus d'un titre. Electronic Arts n'avait effectivement appliqué aucune protection compliquée, aucun DRM gênant à son titre et la seule « contrainte » consiste en un numéro de série... Évidemment, la diffusion sur les réseaux pirates a été immédiate et de très grande envergure.
Seulement voilà, en ne disposant pas d'un numéro de série « en règle », le pirate voit s'afficher un message lui indiquant qu'il dispose d'une version illégale et qu'il ne profite pas du riche contenu créé par la communauté. Il est vrai que depuis la sortie du jeu, le contenu disponible a littéralement explosé. John Riccitiello compte sur cette double incitation (morale et de contenu) pour pousser les pirates à se procurer légalement le jeu.
Il est encore tôt pour juger de l'impact de la chose, mais d'après les statistiques dont disposerait Electronic Arts (connexion aux serveurs du jeu via l'outil de lancement), de nombreux joueurs seraient déjà « rentrés dans le droit chemin »... Espérons, pour la fin des protections pénibles, que cette incitation « légère » fonctionne vraiment, mais il y a de fortes chances que l'on se retrouve plutôt avec le contenu additionnel « majeur » sur les réseaux pirates.
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