Seraient concernés par ces nouvelles coupes sombres, les domaines administratif, vente et industriel d'Alcatel-Lucent France, d'Alcatel-Lucent solutions d'entreprise et d'industrie et, enfin, de la filiale Radio Frequency Systems (RFS) active dans les solutions pour réseaux mobiles.
Alcatel-Lucent peine à briller depuis la fusion entre les firmes française et américaine. Né d'une fusion finalisée en décembre 2006, le groupe a rapidement engagé une politique de réductions des coûts, politique qui a entrainé la suppression de 17.500 emplois dans le monde, dont plus de 2.000 en France. Le franco-américain n'est pas le seul à perdre des plumes. Ainsi, le canadien Nortel a été placé en janvier 2009 sous la protection de la loi américaine sur les faillites.
Concurrent de l'américain Cisco, Alcatel-Lucent emploie quelque 77.000 collaborateurs à travers le monde. En France, un comité central d'entreprise devrait avoir lieu avant la fin juillet.