Cybersécurité : la résistance française s'organise

Matthieu Dailly
Publié le 16 juillet 2009 à 15h19
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Devant le développement d'une cyberguerre, appelant sur le front du virtuel toutes sortes d'acteurs du plus humble au plus sophistiqué, les instances étatiques s'organisent. Après l'ANSSI, c'est au tour du CEA, associé à Sogeti (SSII Capgemini), de s'engager.

Le Laboratoire d'Électronique et de Technologies de l'Information (LETI) du Commissariat à l'Énergie atomique (CEA) et la SSII Sogeti vont élargir leurs compétences grâce à un nouveau Centre d'Évaluation de la Sécurité des Technologies de l'Information (CESTI).

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Ce centre va, après avoir passé une série de tests, participer aux opérations d'évaluation de la toute nouvelle Agence nationale de sécurité des systèmes d'information (ANSSI), qui édite une liste de solutions certifiées (logiciels et équipements réseau, composants électroniques, microélectroniques et logiciels embarqués).

Cette certification des technologies de l'information atteste du niveau de sécurité atteint par un produit ou un système informatique. Ce label s'appuie sur une méthodologie internationalement reconnue (Critères communs, Norme ISO 15 408).

Le CEA et l'agence spatiale européenne (Esa) ont, par ailleurs, publié jeudi 16 juillet 2009 les premières observations du télescope Herschel (lumière infrarouge et submillimétrique), lancé le 14 mai dernier.
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