Laisser l'utilisateur apprendre par lui même. Modérer et fixer ses conclusions. Créer un outil de recherche unique. Et, surtout, bannir l'anonymat. Voici les quelques conseils prodigués par Jakob Nielsen en ce qui concerne la mise en place d'outil de réseautage en interne.
Le co-fondateur du groupe de conseil Nielsen Norman croit dure comme fer à la prolifération des entreprises 2.0, baignée par la culture « bottom-up » et les réseaux sociaux (temps réel, démarche pro-active). Dans son billet « Social Networking on Intranets > (en anglais), l'analyste relativise tout de même ses conclusions en précisant que cette transformation, structurelle ET culturelle, ne concernera pas toutes les entreprises. Celles dont la culture tourne autour du « savoir c'est pouvoir », vont fortement hésiter à partager leurs connaissances. C'est compréhensible.
Pour les autres, il conseille de faire en sorte que les changements passent le plus inaperçus possible. Il conseille aussi de ne pas « contrôler » les contenus mais plutôt d'en tirer régulièrement des conclusions. D'introduire un outil de recherche unique, avec des classification « message officiel » ou « autres » (ce qui n'est pas, selon lui, un point fort des logiciels à la demande ou SAAS). Ou encore de bannir toute forme d'anonymat. Voici un éclairage qui permet d'envisager, demain, une « vie d'entreprise » partagée.
Jakob Nielsen estime que, dans trois à cinq ans, la plupart de ces transformation auront eu lieu.