Ce système de synchronisation immédiate (en push) nécessite la mise en place d'une architecture tant au niveau du logiciel que sur les serveurs de Google. Tim Steele explique que les données seront automatiquement synchronisées avec le compte utilisateur de Google et réfléchies sur les autres machines. Google devrait également mettre à disposition une page web à partir de laquelle l'internaute pourra retrouver tous ses favoris. Le transfert des données sera effectué via le protocole XMPP intégré au sein de GTalk, ce sont d'ailleurs les serveurs du client de messagerie instantanée qui prendront en charge la synchronisation. Pour l'heure, la technologie qui devrait être implémentée au sein du navigateur ne fonctionne qu'avec Windows et Linux. La période de test devrait aussi permettre d'évaluer les usages et les besoins du côté serveur.
Google propose déjà un bookmarlet permettant d'ajouter une page web au sein de ses favoris de Google Bookmarks ; les utilisateurs de Firefox peuvent d'ailleurs profiter de plusieurs extensions dédiées. Avec sa technologie Weave, Mozilla offre aussi une solution de synchronisation de favoris entre plusieurs machines mais aussi sur son navigateur mobile Fennec. Notons qu'il existe également d'autres services alternatifs telles que Delicious et Xmarks (anciennement Foxmarks). Reste à connaître plus précisément quelles autres données pourront être réfléchies sur plusieurs machines (cookies, identifiants, mots de passe...)