Alors que l'appel à candidatures nécessaire pour obtenir la 4ème licence 3G vient tout juste d'être lancé, les syndicats CFE-CGC (syndicat des cadres, ingénieurs, techniciens, agents de maitrise et forces de vente) et l'Unsa (Union nationale des syndicats autonomes) se posent des questions sur l'impact économique que cela peut avoir sur l'économie française.
Car en plus du prix de la licence de 240 millions d'euros, le nouvel opérateur Hexagonal devra consacrer un budget de près d'un milliard d'euros pour construire et entretenir son réseau mobile. D'autant que le gouvernement impose à ce dernier de couvrir au minimum 25% de la population d'ici 2 ans. Pour y parvenir, cet opérateur n'aura d'autre choix que de s'adosser à des équipementiers réseau, tout en recourant une assistance téléphonique pour gérer les soucis de ces clients. Et c'est sur ce point que s'interrogent les syndicats.
« C'est avec stupéfaction que la CFE-CGC et l'Unsa constatent que l'appel d'offres ne contient aucune obligation en matière d'emploi. La plupart des centres téléphoniques d'assistances techniques sont sous-traités à l'étranger (et hors d'Europe), sous prétexte de réduction des coûts », précisent les syndicats dans un communiqué de presse. Ces derniers demandent donc plus de clarté dans ce domaine avec des « prévisions quantitatives de créations d'emplois ».