Une idée qui n'est évidemment pas pour faire plaisir aux joueurs, mais pas seulement. Par la voix de son président, Cevat Yerli, Crytek exprime effectivement sa vive inquiétude. Il faut dire que le studio, sans doute l'un des plus populaire d'Allemagne, développe des jeux d'action vue subjective et est donc clairement dans le collimateur de ce projet de loi. À nos confrères de PC Games, Cevat Yerli explique que « l'interdiction des jeux d'action le concerne, car c'est comme interdire les artistes qui les crééent ». Yerli va plus loin en indiquant que s'il ne lui est plus possible de « participer à l'un des plus importants médias alors il sera forcé de délocaliser son activité vers d'autres pays »... Une menace d'autant plus crédible que Crytek a déjà des bureaux en Angleterre, Bulgarie, Corée du Sud, Hongrie et Ukraine.
Crysis Warhead est l'œuvre de Crytek Budapest : un premier pas vers une délocalisation complète ?