Le 23 juillet 2009, les derniers mètres du câble sous-marin Est-africain ont été posés. 17.000 kilomètres séparent son extrémité du nœud qui le relie au réseau mondial, quelque part entre l'Inde et l'Oman (sur le câble eurasiatique). L'Afrique du Sud, la Tanzanie, le Kenya, l'Ouganda et le Mozambique devraient désormais pouvoir bénéficier de services, voix, données, IPTV haute définition et peer-to-peer, à bas prix.
« Jusqu'à présent, il en coutait 800.000 dollars par mois à une entreprise qui souhaitait un débit de 300 mégabits via satellite », explique Gadhfi Mahamed, directeur technique chez Ouganda Telecom. Aujourd'hui, avec les 1,28 térabits par seconde transmis par le câble optique, les coûts de connexion pourraient chuter de 60% (vidéo CNN en anglais). « En Afrique, une technique pour regarder YouTube consiste à mettre rapidement la vidéo sur pause, attendre vingt minutes (ou plus), puis regarder. Là, on a lancé Kung Fu baby et pour la première fois j'ai vu une vidéo YouTube se charger en moins de dix secondes », explique Josh, sur son blog In an African Minute.
Cette installation Seacom de 700 millions de dollars (sans compter les retards provoqués par la présence de pirates), devrait être suivi, en octobre, d'un autre projet initié par le East African Marine System.