Un de moins. L'opérateur Kertel, ancienne propriété d'Iliad et spécialisé dans les cartes prépayées, jette l'éponge. Après avoir pourtant confirmé en juillet dernier s'intéresser à la quatrième licence 3G nationale, Proximania, sa maison mère, est contraint de ne pas déposer de dossier auprès de l'Arcep, faute de liquidités... et d'actionnaires jugeant bon d'aller dans cette voie.
Selon La Tribune, ceci est du à un emprunt financier de 20 millions d'euros contracté auprès d'un fonds d'investissement londonien, Fortelus, qui, crise oblige, a demandé le remboursement intégral du prêt. Et les clauses nécessaires à l'établissement de ce prêt ont contraints Kertel a être désormais à 95% la possession de Fortelus. Selon François Casassa, le prochain président du conseil d'administration de Kertel, « nous ne serons pas candidat à la 4e licence ». Le message est clair.
Difficile dans ces conditions d'envisager de s'offrir la 4ème licence 3G au prix de 240 millions d'euros, même en s'adossant à d'autres partenaires. D'autant plus que Proximania revendique un chiffre d'affaires de 550 millions d'euros.