Les opérateurs se joignent à Bruxelles pour obliger le système eCall

La GSM Association, représentant les opérateurs mobiles de l'Union Européenne, a annoncé se ranger du côté de Bruxelles afin de soutenir le déploiement massif de la technologie eCall. Lancé par la Commission Européenne, le projet eCall a été conçu afin d'accélérer les secours portés aux automobilistes. Ce dispositif consiste en une petite boîte noire placée à l'intérieur du véhicule qui retourne des informations de géolocalisation au service d'urgence le plus proche lorsque l'airbag de la voiture est déclenché ou qu'un impact important a été enregistré par des capteurs sensoriels.

Le déploiement de cette technologie requiert donc la participation de différentes parties : de l'opérateur mobile aux services d'assistance en passant par les fabricants de voitures. La commissaire Viviane Reding a déclaré qu'elle souhaitait accélérer le développement de cette technologie. Pour l'heure eCall est optionnel mais Bruxelles entend rendre le système obligatoire si aucune avancée n'a été faite d'ici la fin de l'année. En effet, quatre ans après sa mise en place, aucun pays de l'Union ne semble s'y intéresser. Les coûts de déploiement s'élèveraient à environ 100 euros par voiture. Pourtant, eCall devrait sauver la vie de 2500 personnes chaque année et réduire de 10% les cas de blessures graves.

En cas d'accident, eCall compose automatiquement le 112, un appel qui peut également être effectué manuellement en appuyant sur un bouton. En plus des informations de géo-locsation envoyées, une communication vocale est établie avec le centre de secours afin que les personnes accidentées puissent fournir des détails supplémentaires sur leur état de santé et leur position exacte. Notons que les véhicules déjà en circulation ne seront pas obligés de faire installer ce dispositif.