Trois semaines après s'être entretenu avec Didier Lombard, président de France Telecom, Xavier Darcos, ministre du travail, dévoile son plan d'urgence visant à limiter les risques pyschosociaux et, par extension, les suicides liés à la dégradation des conditions de travail.
Ce plan national, non coercitif, cible les entreprises de plus de 1000 salariés. Celles-ci sont priées de procéder, d'ici le 1er février 2010, à un diagnostic interne sur les risques psychosociaux et à engager au plus vite des négociations avec les partenaires sociaux, négociations conclues par la signature d'accords. Parallèlement, Xavier Darcos s'est prononcé pour la création d'une « cellule d'alerte ». Rattachée à la Direction générale du travail, elle sera l'interlocuteur institutionnel des entreprises en matière de gestion des risques pyschosociaux.
Quelque 2500 sociétés sont concernées par le plan Darcos. Une liste des 'bons élèves' sera mise en ligne. Quant aux contrevenants, ils ne feront pas l'objet d'amendes, mais d'une mauvaise publicité.