« Si vous prenez une personne utilisant un ordinateur portable doté d'un écran de 14 ou 15 pouces et vous lui dites : "tenez voilà un portable 10 pouces", il vous répondra : " hé mais c'est génial! Il est trop beau, super léger, j'adore!" », explique M. Dell. Puis il ajoute : « Mais 36 heures plus tard il vous dira : "l'écran n'est pas pratique. Rendez-moi mon 15 pouces" ».
Il faut dire que depuis l'introduction des premiers EeePC d'Asus le marché du netbook n'en finit plus d'empiéter sur celui de l'ordinateur portable classique. Selon un récent rapport du cabinet de recherche DisplaySearch, si au second trimestre 2008 ces machines représentaient 5,6% du marché global du portable, cette part de marché atteint aujourd'hui 22,2%. Dans certaines régions, telles qu'en Amérique Latine ou en Grande Chine, le taux de pénétration du netbook est même supérieur à celui du portable traditionnel. Bien entendu, dans ce contexte de crise économique cela n'est pas pour plaire aux fabricants qui craignent une montée en puissance des produits d'entrée de gamme au détriment d'appareils plus sophistiqués.
Michael Dell insite d'ailleurs et ajoute : « nous observons une part non négligeable de nos clients qui ne sont pas satisfaits avec les petits écrans et les faibles performances - à moins qu'il ne s'agisse d'une machine d'appoint ou du premier ordinateur acheté sans attentes particulières de la part du consommateur ». Le PDG précise tout de même que le netbook trouve sa place dans certaines circonstances par exemple dans le domaine de l'éducation ; le milieu scolaire raffolerait même de ces machines.
