Ondes WiFi et GSM : l'Afsset conseille la prudence

Alexandre Habian
Publié le 15 octobre 2009 à 14h26
00FA000002373726-photo-antenne-relais-marseille.jpg
Le gouvernement a demandé à l'Afsset - Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail - de mettre à jour son rapport de 2005 sur les risques éventuels sur la santé des ondes liées aux téléphones mobiles et aux antennes relais.

Et quitte à le mettre à jour, l'idée était cette fois de l'étendre à toutes les radiofréquences émises par les produits électroniques, des micro-ondes aux téléphones sans fil en passant par le WiFi ou le Bluetooth.

Il en ressort que si « aucune preuve convaincante d'un effet biologique » de ces ondes a été démontré, l'Agence rapporte tout de même « l'existence d'effets des radiofréquences sur des fonctions cellulaires, rapportés par une dizaine d'études expérimentales considérées comme incontestables ». En l'état actuel des connaissances scientifiques, il est donc impossible de « retenir en l'état des effets dommageables pour la santé comme définitivement établis ».

Néanmoins, principe de précaution oblige, l'Afsset estime alors que « dès lors qu'une exposition environnementale peut être réduite, cette réduction doit être envisagée », notamment en utilisant des téléphones mobiles qui ont un faible DAS - ou débit d'absorption spécifique -, c'est à dire ayant un niveau de radiofréquences peu élevé. Dans le même temps, l'Agence préconise de « développer la recherche, pour lever les incertitudes qui demeurent et se tenir aux aguets des signaux nouveaux qui émergeraient ». La totalité du rapport de l'Afsset est disponible à cette adresse.
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ?
Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
Commentaires (0)
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez un résumé quotidien de l'actu technologique.

En cliquant sur "s'inscrire", vous acceptez de recevoir notre newsletter. Plus d'infos sur l'usage de vos données