Si certains pays comme les États-Unis, l'Angleterre ou le Japon envoient généralement le plus de cartes de vœux à leurs collègues et amis pour leur souhaiter de bonnes fêtes et une bonne année, leur équivalent dématérialisé reste très populaire en France.
34% des français âgés d'au moins 15 ans connaissent le principe des cartes de vœux électroniques selon une étude TNS Sofres, ce qui représente environ 11,5 millions de personnes. Et cela se ressent dans l'audience des principaux sites des acteurs du marché français comme Dromadaire, à l'origine de cette étude, et Cybercartes.
Dromadaire revendique en effet la première place mondiale du secteur avec 8 millions de visiteurs uniques recensés en janvier 2009 selon Nielsen / Médiamétrie. A titre de comparaison, le premier acteur américain, « American Greetings », disposait pour sa part à la même période de 6,1 millions de visiteurs uniques contre 5 millions de visiteurs uniques pour Cybercartes.
Selon cet acteur, c'est l'aspect économique et écologique des cartes virtuelles qui motive le grand public à les utiliser. Ce que confirme l'étude TNS Sofres qui révèle que les cartes de vœux dématérialisées sont « de plus en plus en plus prisées pour leur caractère gratuit et écologique, au détriment de leur caractère ludique qui passe désormais au second plan ».