Parce qu'avec un coût de 240 millions d'euros, sans compter sur les frais de mise en place d'un nouveau réseau mobile - frais estimés à près d'un milliard d'euros -, il va falloir un modèle économique solide pour amortir l'obtention de cette tant convoitée licence 3G. Et selon Maxime Lombardini, « le marché du mobile est peu concurrentiel avec des parts de marché figées, et les opérateurs vivent un peu trop confortablement »
En attendant d'en savoir plus sur les premiers forfaits mobiles qui verront le jour sans doute d'ici la fin de l'année 2011 dans le cas où cette licence est effectivement attribuée à Free Mobile, le DG d'Iliad annonce enfin que « nous aurions besoin de moins de 10% de part de marché pour parvenir à l'équilibre ».
Partant du principe que la France comptait au 30 septembre 2009 59,6 millions d'abonnés mobiles, Iliad miserait donc sur près de 6 millions d'abonnés pour commencer à être bénéficiaire dans le mobile. En revanche, Maxime Lombardini ne précise à quelle échéance Free Mobile ambitionne de recruter autant de clients.