A vos calendriers. C'est vendredi 18 décembre au matin que l'Arcep, l'Autorité de régulation des télécoms, va attribuer ou non à Free Mobile la tant convoitée quatrième licence 3G française.
Près de dix ans après Orange, SFR et Bouygues Telecom, c'est Iliad, propriétaire du FAI Free, qui pourrait se lancer dans la téléphonie mobile en exploitant ses propres réseaux.
Après un premier appel d'offres infructueux organisé en 2007 et mettant en jeu une licence 3G exploitant un bloc de fréquences 15 Mhz au prix de 619 millions d'euros, l'Arcep a lancé en août dernier un nouvel appel d'offres pour une licence 3G « Lite » exploitant un bloc de fréquences 5 Mhz pour 240 millions d'euros. Et comme deux ans auparavant, seul Free Mobile a déposé un dossier de candidatures.
Et après avoir pris soin de l'examiner en détail, l'ayant jugé « recevable » en novembre dernier, l'Arcep va désormais trancher ce vendredi. Si Free Mobile venait à l'obtenir, le nouvel opérateur s'est engagé à lancer de premières offres commerciales aux environs de la mi 2011. L'offre de Free Mobile devra couvrir 25% de la population en deux ans, l'opérateur devant parallèlement financer la construction de son réseau, dont son prix estimé est d'environ un milliard d'euros.