Au 1er décembre 2009, Orange France couvrait en 3G 87% de la population métropolitaine selon l'Arcep, contre 81% pour SFR et 80% pour Bouygues Telecom. « Ces taux sont inférieurs aux obligations de déploiement inscrits dans leurs autorisations et résultant des engagements pris lors de l'appel à candidatures » lié à l'attribution des licences permettant d'exploiter la 3G, fait valoir l'Autorité, qui fixe aux opérateurs les échéances suivantes :
Orange France doit atteindre une couverture de la population en 3G de 91% avant la fin 2010 et de 98% de la population avant la fin 2011. SFR, quant à elle, doit couvrir 84% de la population avant le 30 juin 2010, 88% de la population avant la fin 2010, 98% de la population avant la fin 2011, et 99,3% de la population d'ici la fin de l'année 2013.
L'Arcep précise encore que Free, qui vient d'obtenir la quatrième licence 3G française, fera également l'objet de contrôle le moment venu, et rappelle les objectifs de couverture fixés : 27% de la population en 2012, 75% en 2015 et 90% en 2018.
« Les opérateurs ont tous les moyens d'atteindre en 3G une couverture analogue à la 2G », estime l'Arcep, qui rappelle que les trois acteurs présents sur le marché ont la possibilité de s'appuyer sur les infrastructures GSM / 2G déjà déployées et pourront notamment réutiliser, pour la 3G, une partie des fréquences de la bande des 900 MHz, aujourd'hui employée par l'Edge. L'Autorité dit enfin attendre des opérateurs qu'ils lui remettent un projet d'accord-cadre venant définir les modalités de partage des réseaux 3G envisagé pour faciliter la disparition des « zones blanches », aujourd'hui privées des réseaux mobiles de troisième génération.
Sans préciser les montants prévus, l'Arcep a laissé entendre via son président, Jean-Ludovic Silicani, que les opérateurs qui ne respecteraient pas ces délais pourraient être frappés de sanctions financières importantes.