Les plaignants ont argué que les écouteurs de l'iPod sont conçus pour être enfoncés trop profondément dans le conduit auditif. Ils reprochent en outre à l'iPod d'être dépourvu de compteur de décibel ou de propriété d'isolation du bruit, bien qu'il puisse produire jusqu'à 115 décibels. La cour d'appel a quant à elle retenu qu'une étiquette préventive est apposée sur les 220 millions d'iPod qui se sont écoulés depuis son lancement en 2001, et que les plaignants ont montré des moyens de rendre l'iPod plus sûr, pas qu'il était dangereux.
La limitation est plus stricte en France et impose un maximum de 100 décibels, tandis qu'une proposition de loi européenne veut abaisser encore cette limitation à 80 décibels. L'utilisateur pourrait intentionnellement débloquer cette limitation, mais il serait à nouveau averti sur les risques encourus. La commission européenne souligne que le niveau d'écoute doit être adapté au temps d'écoute. L'oreille ne tolère effectivement pas le même niveau d'écoute selon qu'elle est exposée occasionnellement ou a longueur de journée. À titre de comparaison, la limitation légale est de 105 décibels dans les boites de nuit françaises.
Quant à savoir pourquoi ce recours collectif cible Apple plutôt qu'un autre fabricant de baladeur numérique, et bien que la réponse puisse paraitre évidente, c'est que les plaignants reprochent expressément à la firme de Cupertino de violer une loi californienne en usant de concurrence déloyale, ce que la cour d'appel a également rejeté.