A l'instar de Google Chrome et Internet Explorer 8, la version 3.7 de Firefox devrait tirer parti des architectures multi-coeur de nos ordinateurs. Une équipe a été formée afin de travailler sur ce projet baptisé Electrolysis.
Parmi les avantages de cette prise en charge, notons une meilleure stabilité du logiciel. Ainsi, dans le cas où un plugin défectueux tenterait d'utiliser toutes les ressources d'un processeur ou la mémoire virtuelle, ce processus pourrait être isolé du reste du navigateur. Outre une plus grande rapidité du chargement des pages web et une meilleure réactivité de l'interface utilisateur, le navigateur serait également plus sécurisé. « Si le système d'exploitation doit exécuter un processus nécessitant des droits d'administration, le navigateur peut isoler les pages web du reste de l'ordinateur, rendant la tâche plus difficile pour un hacker souhaitant infecter la machine », explique le développeur Benjamin Smedberg.
D'après les premiers retours, la version alpha de Firefox 3.7 intégrant cette technologie se révèlerait trois fois plus rapide que Firefox 3.5.6pre lors du test JavaScript SunSpider (1849.2 ms contre 4554.4 ms) mais resterait tout de même deux fois plus lente de Chromium (1211.6 ms). Certes, pour le commun des mortels, ces chiffres ne veulent pas dire grand chose ; reste donc à savoir comment ils se traduiront lors de notre surf. Pour de plus amples informations sur les tests qui ont été effectués ainsi qu'un tutoriel expliquant la compilation de cette mouture sur Ubuntu, rendez-vous ici.