Franchement « dans le caca », Atari a annoncé des résultats pas loin d'être catastrophiques la semaine passée. Pour le troisième trimestre de l'année fiscale, l'éditeur a effectivement dû se contenter de revenus à hauteur de 101 millions de dollars pour une perte de 5 millions, évidemment très éloignée des prévisions. Du coup, HSBC a précisé qu'elle arrêtait de soutenir Atari.
Il n'en fallait pas plus pour que certains annoncent la fin très prochaine de la société ce que Bruno Bonnell a rapidement démenti lors d'un entretien avec notre confrère MCV. Le président d'Atari précise que la branche américaine va être largement restructurée pour arranger la situation. Il est ainsi question de la vente de nombreux studios détenus par la firme et le développement des relations avec des équipes externes plutôt qu'internes.
Si pour l'instant rien de précis n'a été annoncé, rappelons qu'Atari possède à l'heure actuelle les studios de Reflections (à Newcastle, au travail sur Driver : Parallel Lines, de Melbourne House (à Melbourne, au travail sur des versions de Test Drive), de Paradigm (à Dallas, au travail sur ), de Shiny (à Laguna Beach, au travail sur un projet encore inconnu) et d'Eden (à Lyon, au travail sur des versions next gen de Test Drive). Bruno Bonnel a en revanche précisé que le personnel américain d'Atari (actuellement 250 personnes) sera réduit et termine en indiquant que les effectifs européens ne seront pas touchés :
« We have about 250 staff in the US. And that is too many. There has to be some adjustment. There will be none in Europe, though. They've had their pain already ». Selon Bruno Bonnell l'Europe a déjà eu sa « douleur ». Il ajoute même que les résultats européens étaient en hausse et annonce qu'il est « extrêmement fier de l'équipe européenne ».