Vendredi dernier, nous apprenions, via le New York Times, que l'origine des cyber-attaques lancées contre Google avaient été identifiées. La première aurait été localisée à l'université de Shanghai tandis que la seconde impliquerait l'école professionnelle de Lanxiang étroitement liée à l'armée chinoise.
Dans l'une de ses dernières dépêches, Reuters rapporte les propos de Qin Gang, porte-parole du ministère des affaires étrangères local. « La déclaration de Google émise le 12 janvier dernier est infondée et nous la rejetons formellement », déclare-t-il ainsi avant d'ajouter : « la Chine régule Internet selon ses propres lois et cela ne changera pas. La Chine interdit tous les actes de piratage et ces derniers seront punis selon les lois en vigueur ».
En ce qui concerne l'origine des attaques lancées contre le géant de Mountain View, Qin Gang conserve la même position en clamant que cette histoire est absurde. De plus « les accusations pointant du doigt la responsabilité du gouvernement chinois sont irresponsables et reliées à d'autres intentions non déclarées », déclare-t-il.
Après que Google a annoncé publiquement avoir été la cible de cyber-attaques en provenance de Chine, c'est donc une véritable saga qui s'instaure entre les deux parties. En effet, le gouvernement chinois a premièrement nié en bloc ces accusations en ridiculisant les propos de la secrétaire d'état Hilary Clinton alertée par l'ampleur de la situation. De son côté Google a poursuivi son enquête en signant un partenariat avec la NSA, un organisme gouvernemental américain spécialisé dans l'analyse de différentes formes de communication (militaires, gouvernementales, commerciales, personnelles). Le géant de la recherche avait également menacé le pays de mettre fin à ses activités locales si les autorités ne réduisaient pas davantage les mesures de censure.